Ça glisse sur l’eau

Signé Natacha

22 mai 20246 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 juin 2024

En plus de la natation et du plongeon, d’autres discipline se déroulent sur l’eau.

De moyen de transport à épreuve olympique

L’aviron servait au transport en Égypte ancienne, en Grèce et en Rome antique. Il devient une épreuve sportive à la fin du XVIIème siècle en Angleterre dont la plus célèbre est celle entre les universités d’Oxford et de Cambridge depuis 1829. Dos à la ligne de départ, les athlètes doivent ramer le plus fort possible pour que le bateau avance. Les épreuves se déroulent en individuel, en équipage de deux, quatre ou huit rameurs sur une distance de 2 000m. Il existe deux avirons différents : de couple ou de pointe. Pour le premier, le rameur à une rame dans chaque main, pour le second, il en a une seule. Dans les épreuves avec huit rameurs, l’un d’eux est “barreur”. C’est lui qui dirige l’équipage et gouverne l’aviron. En effet, dans ce cas, l’embarcation est équipé d’un petit gouvernail relié par un câble au pied du barreur. Voici les différentes épreuves qui se dérouleront du 27 juillet au 03 août au Stade Nautique de Vaires-sur-Marne :

Deux de pointe sans barreur - femmes/hommes
Deux de couple - femmes/hommes
Quatre de pointe sans barreur - femmes/hommes
Skiff - femmes/hommes
Deux de couple poids léger - femmes/hommes
Quatre de couple - femmes/hommes
Huit de pointe avec barreur - femmes/hommes

Les épreuves en canoë

Il existe deux types de compétitions utilisant le canoë-kayak. Les origines du kayak remontent au Groenland, où les Esquimaux les utilisaient principalement pour la chasse, la pêche et le transport. Pour le canoë, c’est aussi le moyen de transport et de commerce pour le reste du monde. Les épreuves sportives ont commencé au XIXème siècle en Angleterre également. Aux JO deux épreuves donc, qui se dérouleront du 27 juillet au 05 août (slalom) puis du 06 au 10 août (sprint) au stade nautique :

le canoë-kayak sprint (Kayak monoplace (K1) 1 000 m - hommes/femmes ; Kayak biplace (K2) 500 m - hommes/femmes ; Kayak à quatre (K4) 500 m - hommes/femmes ; Canoë monoplace (C1) 1 000 m - hommes/femmes ; Canoë biplace (C2) 500 m - hommes/femmes)
le canoë-kayak slalom (Kayak monoplace - hommes/femmes ; Canoë monoplace - hommes/femmes ; Kayak cross - hommes/femmes)

La différence entre les deux embarcations est la suivante : “En kayak, l’athlète est en position assise et utilise une pagaie double, tandis qu’en canoë il est agenouillé dans l’embarcation et utilise une pagaie simple.” explique le site Paris 2024.

Le premier, se déroule en bassin sur eau calme en ligne droite sur huit couloirs (distances : 200m ; 500m et 1 000m) en individuel, par deux ou par quatre.

Le second, se déroule en eau vive sur un parcours chronométré avec 25 portes à franchir. Attention toucher une porte = 02 secondes de pénalité, la manquer = 50 secondes de pénalité.

À l’aide d’une voile

Autre discipline où il faut glisser sur l’eau : les épreuves de voile. Au programme depuis le début. Les différentes épreuves sont en constante évolution. Comme les voiliers qui sont conçus pour être plus légers et plus petits. Pour cette édition, 10 titres sont en jeux du 28 juillet au 8 août à la Marina de Marseille.

Du 18 au 30 juillet : Planche à voile homme et femme (série d’ouverture) Skiff homme et femme (série d’ouverture)
31 juillet : Skiff homme et femme (série d’ouverture)
1er août : Planche à voile homme et femme (série d’ouverture marathon) Skiff homme et femme (course pour les médailles)

Dériveur homme et femme (série d’ouverture)

02 août : Planche à voile homme et femme (course pour les médailles) Dériveur homme et femme (série d’ouverture)
03 août : Dériveur homme et femme et mixte (série d’ouverture) Multicoque mixte (série d’ouverture)
04 et 05 août : Dériveur homme et femme et mixte (série d’ouverture)

Multicoque mixte (série d’ouverture) Kite homme et femme (série d'ouverture)

06 août : Dériveur homme et femme (course pour les médailles) et mixte (série d’ouverture)

Multicoque mixte (série d’ouverture)

Kite homme et femme (série d'ouverture)

07 août : Dériveur mixte (course pour les médailles) Multicoque mixte (course pour les médailles) Kite homme et femme (série d'ouverture)
08 août : Kite homme et femme (course pour les médailles)

Les compétitions opposent donc des bateaux identiques sur un même parcours. Les embarcations doivent naviguer sur un parcours triangulaire marqué par des bouées et doivent rallier l'arrivée le plus vite possible. Les séries d’ouverture sont des courses dont le nombre varie en fonction de l’embarcation. La classement de chaque course permet l’attribution de points, ensuite comptabilisés pour le classement général. Attention, le plus petit score est le meilleur ! C’est le top 10 de ces courses qui est qualifié pour les courses à la médaille.

La différence se trouve donc dans le matériel. Il y a donc différentes catégories :

ILCA7 - dériveur solitaire homme avec une voile de 7.06m²
ILCA6 - dériveur solitaire femme avec une voile 18% plus petite
470 - dériveur mixte : un équipier et un barreur
49er - skiff homme, une voilure en trois voile : une grand-voile, un foc et un spi asymétrique (au total 60m² de voile)
49erFX - skiff femme, plus léger que pour les hommes
Nacra 17 - multicoque mixte, bateau de 17 pieds soit 5.25m
Kiftesurf - nouveauté 2024, une planche et une aile qui fait cerf-volant
Planche à voile - iQFoil - nouveau format de la planche à voile depuis 2021, la dérive est remplacé par un foil. Trois types de courses : slalom ; course et marathon

Mise en lumière des territoires français

Paris 2024 c’est aussi les Jeux de la France. Des épreuves à Paris mais aussi d’en d’autres villes françaises mais surtout une épreuve à l’autre bout du territoire : en Polynésie. La célèbre vague de Teahupo'o accueillera les olympiens pour les épreuves de surf. C’est la deuxième fois que cette discipline est présente au programme. Au même titre que le breaking ou le basket 3x3, le surf était en présentation à Tokyo et une épreuve à part entière pour Paris 2024. Mais quelles sont les règles de la discipline ? Les 48 athlètes s’affronteront du 27 au 30 juillet. Répartis en plusieurs séries éliminatoires, les surfeurs et surfeuses doivent prendre les vagues en prenant en compte les critères de notation : la maîtrise technique, la prise de risque et la fluidité. La particularité de cette discipline est qu’elle dépend autant des athlètes que de la météo. En effet, les conditions météorologiques définissent la qualité des vagues qui varie d’une journée à l’autre mais aussi au cours de la journée. Personne ne surfe exactement la même vague. À la suite des séries d’éliminations, les meilleurs sont qualifiés pour les phases finales. En tant que pays hôte, la France a le droit à 2 places. Pour les autres, les CNO auront les ISA World Surfing Games de 2022 et 2024 pour obtenir les quotas. Les Championship Tour 2023, Les ISA World Surfing Games 2023, les Jeux Panaméricains 2023 et le ISA World Surfing Games 2024 permettront aux athlètes de décrocher leur billet pour la compétition olympique.

Et pour les para ?

Du 30 août au 1er septembre, le para aviron prendra place au stade nautique. Ce sont les mêmes règles que pour les valides. Avec cinq épreuves en individuel, à deux ou à quatre. Les catégories d’handicap sont au nombre de trois :

PR1 : rameurs ne pouvant pas utiliser leurs jambes et leur tronc - deux rames
PR2 : deux rameurs (mixte) pouvant utiliser que le haut du corps (jambes tendues) - deux rames
PR3 : quatre rameurs (mixte) + barreur, pouvant utiliser leurs bras, tronc et jambes, dont deux déficients visuels maximum dans le bateau - une rame

PR pour “Para Rowing” = “para aviron” en anglais.

Les épreuves sont les suivantes :