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Ça y est la flamme olympique est arrivée en France ! Plus de 1 000km séparait la flamme de la France et plus précisément de Marseille, qui est la première ville française à accueillir la flamme. Elle parcourra la France et ses territoires d’outre-mer avant de venir à Paris pour la cérémonie d’ouverture en juillet prochain.
Pourquoi une flamme est le symbole des JO ?
Ce symbole remonte à la mythologie grecque quand Prométhée vola le feu de l’Olympe pour les hommes. Durant la Grèce antique, ce symbole est de nombreuses fois utilisé lors de cérémonies religieuses. Et aussi pendant les Jeux. C’était une coutume pour rendre hommage aux dieux.
Quand Pierre de Coubertin crée les Jeux Modernes en 1896, la flamme est totalement laissée de côté. On la retrouve en 1928 à Amsterdam puis à Los Angeles quatre ans plus tard où elle est définitivement adoptée. Mais le parcours lui n’est toujours pas présent. On le doit aux nazis. Lors des JO de Berlin en 1936, Carl Diem, théoricien du sport et proche du parti nazi, propose d’instituer un relais pour allumer cette vasque. Et c’est Siegfried Eifrig, athlète coureur, qui devient le premier relayeur de la flamme des temps modernes. Mais la cérémonie que l’on a pu voir il y a quelques semaines, pour l’allumage de la flamme, n’apparait qu’en 1952 à Olympie. Ce rituel maintenant ancré, répond à des codes très précis. Ce sont des femmes, qui allument la flamme sur les ruines du temple d’Héra, mère de Prométhée. Cette flamme est allumée dans une vasque grâce au soleil et à un miroir parabolique. Cette flamme est alors transféré dans une urne, une torche qui est amené au stade antique d’Olympie. C’est dans ce stade, qu’elle est confié au pays hôte qui doit l’amener sans l’éteindre dans la ville organisatrice. Où elle brulera dans un vasque durant toute la période des JO. Elle représente aujourd’hui, la paix, l’amitié et l’unité entre les peuples et surtout l’esprit sportif.
Mais rassurer vous, une flamme de secours, venue du même vasque d’Olympie est précieusement conservé au cas où la flamme doit être éteinte ou s’éteint accidentellement.
Le parcours français
La flamme arrive aujourd’hui sur le territoire français. Mais après son parcours en Grèce, elle a embarqué sur le Belem. Le dernier trois-mâts à coque d’acier français a la mission d’amener la flamme jusqu’au vieux port de Marseille, avec dans son équipage, des éclaireurs de la France entière. Parti le 27 avril 2024, il arrive aujourd’hui pour la première étape française. Protégée dans une lanterne, la flamme est sur la gaillard avant, le poste de veille. Véritable 65ème membre d’équipage, elle se balade sous l’œil de ses protecteurs. Comme l’indique Le Monde, “« Notre rôle principal est de l’entretenir », explique François Blaizot-Bonnemains, originaire de Cherbourg, l’un des trois gardiens, avec le Marseillais Kévin Gendarme et le Brestois Erwan Le Pape. Ce dernier a été le premier gardien de la flamme, remise à Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), lors de la passation à Athènes, le 26 avril."
Le parcours de la flamme une fois sur les routes françaises, sera chargé d’histoire : grotte de Lascaux, Alésia, Versailles, Mont Saint-Michel, châteaux de la Loire, Verdun ou encore les plages du Débarquement. Elle saluera la mémoire de ceux qui ont fait la France. Mais elle éclairera aussi les paysages français naturels, la vallée du Mont Blanc, les parcs naturel, le Pic du Midi de Bigorre mais aussi les territoire ultra-marins : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Réunion. Le parcours durera 68 jours avant d’arriver à Paris le 26 juillet prochain où elle illuminera la capitale française et donnera le top départ des ces Olympiades.
Parcours complet :
8 et 9 mai : Marseille
10 mai : Toulon (Var)
11 mai : Manosque (Alpes de Haute-Provence)
12 mai : Arles (Bouches-du-Rhône)
13 mai : Montpellier (Millau - Sète - Montpellier)
14 mai : Bastia (Corse)
15 mai : Perpignan (Pyrénées-Orientales)
16 mai : Carcassonne (Aude)
17 mais Toulouse ( Haute-Garonne)
18 mai : Auch (Gers)
19 mai : Tarbes (Hautes-Pyrénées)
20 mai : Pau (Pyrénées-Atlantiques
22 mai : Périgueux (Dordogne)
23 mai : Bordeaux (Bordeaux et le Libournais)
24 mai : Angoulême (Charente)
25 mai : Grand Poitier - Futuroscope (Vienne)
27 mai : Châteauroux (Indre)
28 mai : Angers (Maine-et-Loire)
29 mai : Laval (Mayenne)
30 mai : Caen (Calvados)
31 mai : Mont Saint-Michel (Manche)
1er juin : Rennes (Ille-et-Vilaine)
2 juin : Niort (Deux-Sèvres)
4 juin : Les Sables-d’Olonne (Vendée)
5 juin : La Baule-Escoublac (Loire et Altantique)
6 juin : Vannes (Morbihan)
7 juin : Brest (Finistère)
9 juin : Cayenne (Guyane)
11 juin : Nouvelle-Calédonie
12 juin : Saint-Denis (La Réunion)
13 juin : Papeete (Polynésie)
15 juin : Baie-Mahault (Guadeloupe)
17 juin : Fort-de-France (Martinique)
18 juin : Nice (Alpes-Maritimes)
19 juin : Avignon (Vaucluse)
20 juin : Valence (Dôme)
21 juin : Vichy
22 juin : Saint-Etienne (Loire)
23 juin : Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie)
25 juin : Besançon (Doubs)
26 juin : Strasbourg (CEA)
27 juin : Metz (Moselle)
28 juin : Saint-Dizier (Haute-Marne)
29 juin : Verdun (Meuse)
30 juin : Reims (Marne)
2 juillet : Lille (Nord)
3 juillet : Lens-Liévin (Pas-de-Calais)
4 juillet : Amiens (Somme)
5 juillet : Le Havre (Seine-Maritime)
6 juillet : Vernon (Eure)
7 juillet : Chartes (C’Chartes)
8 juillet : Blois (Loir-et-Cher)
10 juillet : Orléans (Loiret)
11 juillet : Auxerre (Yonne)
12 juillet : Dijon (Côte-d’Or)
13 juillet : Troyes (Aube)
14-15 juillet : Paris
17 juillet : Saint-Quentin (Aisne)
18 juillet : Beauvais (Oise)
19 juillet : Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise)
20 juillet : Meaux (Seine-et-Marne)
21 juillet : Créteil (Val-de-Marne)
22 juillet : Evry-Courcouronnes (Essonne)
23 juillet : Versailles ( Yvelines)
24 juillet : Nanterre (Hauts-de-Seine)
25 juillet : Seine-Saint-Denais
26 juillet : Paris
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