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Ça y est c’est officiel, le breaking est un sport olympique. Lors de la dernière édition, cette nouvelle discipline était en présentation aujourd'hui elle inscrit son nom au programme. Mais le breaking kesaco ?
C’est une danse avec un style assez acrobatique apparu dans les rues du Bronx dans les années 1970. C’est un des quatre éléments du hip-hop (avec le Mcing, le Djing et le Graffiti). C’est surtout grâce à des films que la discipline s’est développée et s’est largement popularisée jusqu’aux compétitons internationales et surtout les Jeux Olympiques. Les athlètes sont nommés b-boys et b-girls.
On y retrouve des tricks (mouvement déjà connu avec sa touche personnelle) et des flips (acrobatie) mais surtout de nombreux mouvements :
Top Rock : debout, c’est le début de la chorégraphie le plus souvent avant d’aller au sol. Il permet de montrer le rythme et la capacité à jouer avec la musique.
Go Downs : un mouvement qui amène au sol, il doit être fluide et en rythme.
Footwork : un mouvement du pied au sol ou en appui sur les mains pendant que les jambes sont en mouvement.
Power Moves : partie très dynamique avec de la puissance, c’est la propulsion du corps dans un mouvement circulaire tout en se balançant sur les mains, les coudes, la tête, le dos ou les épaules.
Les musiques utilisées pour accompagner les danses sont le breakbeat, le funk, le rap ou la soul.
Place aux Jeux Olympiques
Deux jours de compétitions attendent nos b-boys et b-girls, les 9 (pour les femmes) et 10 (pour les hommes) août sur la place de la Concorde transformée en centre urbain pour l’occasion. Ils seront 16 par sexe à s’affronter en battle 1x1 sur une musique aléatoire. C’est donc de l’improvisation en direct. Sur les compétitions ils sont notés sur la qualité physique, la qualité artistique et la qualité d’interprétation, c’est ce qui constitue le Trivium Value System, chaque catégorie est égale à un tiers du score. Pour les Jeux Olympiques, le système change en passant de trois à cinq critères :
la musicalité;
le vocabulaire;
l’originalité;
la technique;
l'exécution.
Les juges auront aussi le droit à un bouton de pénalité en cas de comportement déplacé.
Mais avant de participer à la compétition, il faut valider son billet pour venir à Paris cet été. La France a quatre places de quotas. Les 26 autres places seront distribuées durant les Championnats du monde, les Jeux et Championnats continentaux, et lors de la série d'épreuves de qualification olympiqueoù il faudra figurer dans le Top 24. Sont déjà qualifiés pour la compétition :
B-Boys : Dany Dann (France), Bilal Mallakh (Maroc)
B-Grils : India Sardjoe (Pays-Bas), Fatima El-Mamouny (Maroc)
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