Chacun sa méthode pour se relaxer, réduire son rythme cardiaque et atteindre avec la plus grande précision possible “la mouche”, c’est-à-dire, le centre de la cible.
Pour Paris 2024, se seront 170 femmes et 170 hommes qui se présenteront sur les lignes de tirs de Châteauroux. Une légère baisse par rapport à l’édition précédente. Pour se qualifier, les athlètes doivent être au classement de qualification avec un point minimum obtenu pour chaque épreuve où ils souhaitent être inscrit. Ils doivent aussi avoir participé à deux championnats minimum de l’ISSF (Fédération internationale) pour les épreuves auxquelles ils souhaitent participer cet été. À savoir que la France a un quota de 12 athlètes (six par genre) avec automatiquement une et un athlète pour chaque épreuve individuelle. Pour le reste, 16 quotas seront pour l’universalité, c’est-à-dire, une commissions tripartite pour les Comités Nationaux Olympiques éligibles. Les 312 places restantes seront attribuées lors des championnats ISSF qui ont lieu depuis le 14 août 2022 et qui se termineront le 9 juin 2024. Chaque Comité National a le droit à 24 tickets. Enfin, notons que les CNO peuvent inscrire deux athlètes dans chacune des épreuves individuelles et deux équipes mixtes pour les épreuves mixtes.
Mais parlons maintenant des différentes épreuves au programme des JO pour le tir sportif. C’est 15 épreuves qui figurent au programme :
10m carabine à air comprimé (homme/femme/mixte)
50m carabine trois positions (homme/femme)
10m pistolet à air comprimé (homme/femme/mixte)
25m pistolet à tir rapide (homme)
25m pistolet (femme)
Trap (homme/femme)
Skeet (homme/femme/mixte)
Les épreuves se pratiquent en intérieur pour la carabine et le pistolet, et dans trois positions : couchée, à genoux et debout.
Pour le Skeet, qui est le fusil (la troisième arme du tir sportif), les athlètes vont tirer 25 fois, trois fois et tenter de réaliser le meilleur score. Pour l’épreuve en équipe, se sont les six premières qui participeront aux phases finales. À noter aussi que c’est la seule arme qui s’utilise en extérieur.
Enfin le Trap ou l’épreuve de la fosse olympique est une épreuve particulière qui s’apparente au tir aux pigeons. En effet, les athlètes doivent atteindre des plateaux “cible” qui sont lancés à grande vitesse et dans diverses trajectoires. C’est l’épreuve emblématique des JO, elle demande précision, réactivité et concentration. L’arme utilisée pour cette épreuve est un fusil de calibre 12 avec des cartouches chargées de plomb. Le tireur qui fait tomber le plus de plateaux remporte la manche, en cas d’égalité des séries supplémentaires sont réalisées.
Les épreuves se tiendront du 27 juillet au 05 août au Centre national de Tir de Châteauroux.
Le Para tir sportif
En paralympisme, le tir sportif débarque en 1976 aux JOP de Toronto. Ici, deux armes seulement : la carabine et le pistolet, pour des distance de 10, 25 ou 50m. Les para athlètes tirent à genoux, debout (fauteuil ou chaise de tir au besoin suivant le handicap) ou couchés (en fauteuil, une tablette est autorisé pour poser les coudes). Les finalistes sont les huit premiers de la phase finale.
Les handicaps pouvant prendre part aux épreuves sont les para/tétra/hemi-plégiques, handicap ou amputation d’un membres inférieur, amputation d’un membre supérieur, personne de petite taille. Ils sont classés par la double lettre SH (pour shooting) et le nombre 1 ou 2 (1 pour ceux qui peuvent mobiliser leur arme sans difficulté et tirer en position debout ou assise. 2 pour ceux qui ont des difficultés pour supporter le poids de la carabine, ils peuvent avoir un support mais ils conserve l’action de guidage et de contrôle).
Seuls les SH1 peuvent tirer au pistolet et ainsi concourir à la distance 25m.
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