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Maîtres du combat

Photo du rédacteur: Signé NatachaSigné Natacha

Dernière mise à jour : 15 juil. 2024

Aujourd’hui, nous allons parler de plusieurs disciplines. Leur point commun : ce sont des sports de combat. Pour donner une rapide définition, un sport de combat est une discipline qui voit s’opposer deux personnes selon des règles définies. Nous pouvons donc y inclure les art martiaux, mais aussi l’escrime (pour lequel un article lui est consacré ici).


Commençons avec le plus ancien de toutes les disciplines : la lutte. En 708 avant J.C, la lutte est déjà dans le programme olympique. À cette époque, c’est une épreuve décisive du pentathlon. Le vainqueur du combat est l’unique vainqueur de l’édition. En lutte, il existe deux styles :

  • Gréco-romaine : interdiction d’attaquer la partie inférieure du corps et obligatoirement avec les bras

  • Libre : permet des attaques plus variées, l’utilisation des jambes, de ceinturer le haut et le bas du corps

Leurs points communs sont la surface de combat de forme circulaire et la durée des combats : deux fois trois minutes. L’objectif est aussi le même : faire tomber l’adversaire, omoplates contre le sol ou obtenir le plus de points possibles lors des deux rounds. La lutte gréco-romaine et la lutte libre sont les deux au programme olympique. La première est inscrite dès l’édition de 1896 comme épreuve reine. En 1908 elle est présente de manière permanente. Pour la seconde, il faudra attendre 1904 pour sa première apparition et 1920 pour son inscription définitive. Les femmes ont elles aussi attendu pour pouvoir participer. C’est en 2004 qu’elles sont autorisées mais seulement en lutte libre. Pour l’édition 2024, les épreuves se dérouleront à l’Arena du Champ de Mars du 05 au 11 août .


Autre discipline de combat : la boxe. Ses origines nous sont encore incertaines et peu connues. On en voit en Iraq au troisième millénaire avant J.C. Puis de nouveau au XVIIème siècle en Angleterre. Les catégories sont les suivantes :

Femmes Hommes

-51kg -50kg

-57kg -54kg

-63.5kg -57kg

-71kg -60kg

-80kg -66kg

-82kg -75kg

-92kg

                                                                  +92kg

Pour la compétition olympique, seuls les amateurs pouvaient prétendre à se qualifier. C’est ce qui a permis à de nombreux athlètes comme Mohamed Ali de se faire connaître et de finalement lancer leur carrière en professionnel. Mais depuis 2016, les professionnels peuvent aussi prétendre au titre olympique pour les hommes et 2020 pour les femmes. Les règles sont strictes. Un combat se déroule en trois rounds de trois minutes pour les hommes et en quatre rounds de deux minutes pour les femmes. Les rounds se déroulent sous les yeux des spectateurs mais surtout des juges qui à chaque fois attribuent 10 points au vainqueur du round et entre sept et neuf points au perdant. À la fin des trois ou quatre rounds, les juges additionnent les points accumulés pour désigner le vainqueur.

Au total ça sera 248 boxeurs et boxeuses qui tenteront leur chance du 27 juillet au 10 août à l’Arena Paris Nord puis à Rolland Garros pour des demi-finales et toutes les finales. Les Français et Françaises qualifiés sont :

  • Wassila Lkhadiri en -50 kg

  • Amina Zidani en -57 kg

  • Estelle Mossely en -60 kg

  • Davina Michel en -75 kg

  • Billal Bennama en -51 kg

  • Sofiane Oumiha en -63,5 kg

  • Makan Traoré en -71 kg

  • Djamili Dini Aboudou Moindze en +92 kg


Les arts martiaux olympiques

Dérivé du Jujitsu et créé au Japon par le Dr. Jigoro Kano en 1882, le judo est une discipline populaire qui compte plus de 500 000 licenciés en France en 2023. Signifiant “voie de la souplesse”, le judo mélange des principes philosophiques, une rigueur physique, morale et intellectuelle. L’objectif est de projeter l’adversaire au sol puis de l’immobiliser. Les matchs durent quatre minutes maximum avec une prolongation en cas d’égalité. Les points les plus connus sont :

  • Ippon : exécution parfaite de la technique et maîtrise complète de l’adversaire. Le mouvement précis et puissant déséquilibre l’adversaire et le projette au sol. Il fait gagner le combat immédiatement. Les techniques les plus utilisées pour obtenir un ippon sont l’osoto-gari (un fauchage extérieur), l*’ippon-seoi-nage* (une projection d’épaule), l’uchimata (un fauchage intérieur) et le harai-goshi (un balayage de hanche).

  • Waza-ari : c’est une exécution presque parfaite, il manque un élément pour faire ippon. Il se marque donc en projetant l’adversaire sur le flanc ou sur le dos avec un manque de vitesse, de contrôle ou de force. La mobilisation de l’adversaire doit durer 20 secondes pour le valider. Deux waza-ari dans un combat équivaut à un ippon donc à la victoire.

La discipline est présente aux Jeux depuis 1964 à Tokyo en sport de démonstration. Puis elle s’inscrit définitivement au programme en 1972 pour les hommes et en 1992 pour les femmes. Pour cette édition, les épreuves auront lieux du 27 juillet au 03 août à l’Arena Champ de Mars. Les catégories seront les suivantes :

Hommes Femmes Épreuve par équipes mixtes

-60kg                             -48kg                             -57kg femmes

-66kg                              -52kg                             -70kg femmes

-73kg                             -57kg                             +70kg femmes

-81kg                              -63kg                             -73kg hommes

-90kg                             -70kg                             -90kg hommes

-100kg                             -78kg                             +90kg hommes

+100kg                             +78kg                            


Enfin dernière discipline du jour : le taekwondo. Lui nous vient tout droit de Corée, il signifie “voie des pieds et des poings”. Il date de -50 avant J.C. Au XXème siècle il est l’art martial numéro un de la péninsule coréenne et s’exporte. En 1973, la fédération internationale est créée et les premiers championnats du monde sont disputés à Séoul. À Séoul toujours mais cette fois-ci en 1988, le taekwondo est présent aux Jeux Olympiques dans son pays d’origine en démonstration. Puis une nouvelle fois en 1992 avant de s’inscrire définitivement en 2000 à Sydney. Pour cet été, les combats se tiendront au Grand Palais du 07 au 10 août. Les athlètes s’affronteront selon les catégories suivantes :

Hommes Femmes

-58kg                             -49kg

-68kg                              -57kg

-80kg                              -67kg

+80kg                             +67kg


L’objectif est simple, donner des coups de pieds ou de poings sans que l’adversaire vous touche en retour. Un combat se divise en trois rounds de deux minutes chacun. Suivant le coup porté et sa localisation, l’athlète obtient des points :

  • Coup de poing direct sur le plastron = 1 point

  • Coup de pied direct sur le plastron = 2 points

  • Coup de pied direct sur le casque = 3 points

  • Coup de pied retourné sur le plastron = 4 points

  • Coup de pied retourné sur le casque = 5 points

Les juges qui comptabilisent les points, peuvent aussi attribuer des pénalités pour manque de fair-play ou dangerosité des coups.


Et les para ?

Parmi les disciplines que l’on vient de voir seulement deux ont leur équivalent pour les athlètes handicapés.


Le Para Judo


La discipline s’adresse uniquement aux personnes avec un handicap visuel. Leur lettre est le J et les chiffres 1 et 2. Pour la première catégorie, ce sont les athlètes non-voyants. La seconde pour les mal-voyants. Dans ces deux catégories, les para judokas sont ensuite divisés comme pour les valides suivant leur poids. Il suit les mêmes règles que le judo valide. Il est présent au programme depuis l’édition de Séoul en 1988 pour les hommes. Les femmes ont du attendre 2004 à Athènes pour y prendre part. Le contact entre les deux combattants est primordial. Ils doivent tenter de mettre l’adversaire au sol et de l’immobiliser. Les deux athlètes ont quatre minutes pour se départager. Les combats paralympiques auront lieux à l’Arena du Champ de Mars du 05 au 07 septembre.


Le Para Taekwondo


La lettre de classification est le K (pour Kyorugi en français combat). Deux nombres : 43 et 44. Pour les K43, se sont les athlètes avec une double amputation des avant-bras ou une limitation équivalente des capacités dues à un handicap. Pour les K44, se sont les athlètes avec une amputation unilatérale d’un bras ou une limitation équivalente due à un handicap ou l’absence de doigts de pied affectant la capacité de bouger les jambes. Dans ces deux catégories, ils sont ensuite divisés suivant le poids de corps. Les épreuves auront lieu au Grand Palais du 29 au 31 août. La discipline s’est ouverte aux handicaps qu’en 2005, mais rapidement le programme paralympique lui a fait une place. Un match est égal à un round de cinq minutes. Ce sont les équipements de protection et des chaussettes de détection qui permettent de déterminer quand un point est inscrit par un concurrent. Pour obtenir ces points, il faut frapper le torse de l’adversaire : deux points pour un coup de pied normal, trois pour un coup de pied tournant et quatre pour un coup de pied retourné. Attention les coups de pied à la tête entraînent des pénalités (un point de plus à l’adversaire). Pour gagner, avoir une avance de 30 points, 10 coups de pied à la tête ou avoir le plus de points.


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