Gard : découvrez les secrets de la distillation de la distillerie Bel Air, à Saint-Just-et-Vacquières
La distillerie Bel Air, à Saint-Just-et-Vacquières, propose de participer à une distillation artisanale de lavande, en direct, autour de son alambic.
La distillerie Bel Air, récupère lavandes, thyms, romarins, sarriette et autres plantes aromatiques de producteurs du secteur pour ensuite les transformer en huiles essentielles et hydrolats (eau aromatique obtenue après distillation).
"Des économies de combustible"
"Ici, il y a deux vases qui fonctionnent en cadence. Après avoir fait sécher la lavande, on va la disposer dans ces vases, avec les fleurs vers les bords de la cuve pour faciliter l’éclatement des poches aromatiques par la vapeur ", explique Charlotte Minnone, responsable communication et agritourisme. Après avoir tassé la lavande, mis une dernière gerbe en guise de filtre et bien fermé le vase, les brûleurs sont réactivés. La vapeur, chargée de molécules aromatiques, se dirige, alors, vers le col-de-cygne et finit dans le préchauffeur. " C’est une pièce inventée par monsieur Crouzier qui va permettre de réchauffer suffisamment l’eau refroidie de la vapeur. Cette pièce va également appeler la vapeur encore dans le circuit. On va donc faire des économies de combustible ", précise la responsable.
Ensuite, le groupe de visiteurs se sépare en deux. Un qui peut déguster du sirop de lavande, faire un petit jeu de senteur et découvrir la boutique. Tandis que l’autre descend pour la suite de la visite près de l’essencier. " La vapeur va descendre dans le serpentin de refroidissement, et va se transformer en eau liquide, direction l’essencier, une cuve séparée en deux où l’on va avoir l’hydrolat en bas et l’huile essentielle qui va remonter. On va, ensuite, laisser l’huile maturer et elle sera en boutique en octobre-novembre ", conclut Charlotte Minnone. Pour 400kg de fleurs de lavandin entassés dans les vases, 9kg d’huiles essentielles seront produites au maximum. Neuf vases peuvent être faits par jour.
> Visites guidées sur réservation les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9h à 18h.
Animations distillations les jeudi et samedi après-midi à 15h et 17h30. Entrée libre, réservation
conseillée. Plus d’informations sur le site web : www.belair.bio.
Article publié le 1er août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Gard : à Boisset-et-Gaujac, découvrez des beaux et bons produits de la région
Tous les samedis, de 7h30 à 13h30, le marché s’installe à Boisset-et-Gaujac.
Même sous la pluie, les stands du marché de Boisset-et-Gaujac se sont montés samedi dernier. "La pluie ne change rien à notre travail", souligne Martine aux fruits et légumes. Jusqu’au début d’après-midi, les vendeurs proposeront leurs produits. Fruits, légumes, viandes, ou encore poissons, ce sont à peu près six stands qui exposent leurs belles denrées tous les samedis matin. Sur la place à côté de la mairie, Jean-Marc Bosquer et son équipe proposent fruits et légumes locaux. "On achète à des agriculteurs du secteur, le plus loin vient de Châteaurenard, et on revend. On est également producteurs bio pour les tomates et les œufs de nos poules", précise Martine. En ce moment les tomates, courgettes, et fruits sont les vedettes du stand. "Les poivrons aussi avec leurs belles couleurs, ça donne envie", sourit la vendeuse.
Du poisson du Grau-du-Roi ou de Bretagne
En face du stand de fruits et légumes, vous pourrez retrouver le boucher avec également du fromage. Du poulet rôti, spécialités régionales et un producteur d’huiles d’olive sont aussi à découvrir.
Pas très loin, c’est la poissonnerie Clément de la mer à l’assiette, qui propose ses beaux fruits de mer. Des poissons sauvages, qui viennent principalement du Grau-du-Roi, de Sète, et de Bretagne. " En fonction des marchés, on adapte nos produits. Ici, à Boisset-et-Gaujac, on a de la variété avec beaucoup de choix ", explique Sylvie, employée. Avec Adrien, ils sont prêts à proposer des bonnes recettes pour préparer lepoisson. " On pense que c’est difficile de le cuisiner, mais
en fait pas du tout. C’est très simple pour la truite, par exemple, un filet d’huile d’olive, un peu d’herbe et du beurre font l’affaire. Avec de la marinade pour les barbecues ou les planchas qui se
font beaucoup à cette période ", poursuit-elle. Des plats à cuisiner ont aussi leur place sur l’étalage. " On les fait dans notre laboratoire. Ça se développe de plus enplus ", conclut Sylvie.
Parmi la clientèle, beaucoup d’habitués venus faire le plein de salades, abricots ou autres. " Les aubergines et courgettes sont recherchées en ce moment. On peut en faire des aubergines à la sauce tomate ou flan aux courgettes ", explique la vendeuse de fruits. Un beau mélange de couleurs vives et de bonnes odeurs présagent de succulents repas qu’il ne reste plus qu’à cuisiner.
Article publié le 14 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Alès : devenir chercheur d’or le temps d’une demi-journée, c’est possible !
Une passion qui anime Gérard Bardel depuis 30 ans, chercher de l’or dans les rivières. En 2013, il décide de partager et transmettre son dada en proposant au public de venir tester chez lui.
Gérard Bardel était en voyage avec des amis à Madagascar, pour la chasse aux canards, quand il a vu de nombreuses mines d’or et les mineurs qui y travaillaient "dans des conditions atroces", se souvient-il. À son retour, il se documente dans les librairies, auprès d’associations et finit par se passionner pour l’orpaillage. Depuis, le septuagénaire a appris à chercher ses propres paillettes.
Champion de France et du monde
Gérard Bardel fait partie de l’association Limousine orpaillage qui adhère à la Fédération française d’orpaillage. Elle organise, tous les ans, des championnats de France. "Cette année, c’est le 11 et 12 septembre à Manot, en Charente, indique-t-il. Je vais y participer dans les catégories homme, vétéran et en équipe sij’arrive à en former avec des amis. » Et ce ne seront pas ses premiers championnats. Gérard Bardel, fut pour la première fois de sa carrière, champion de France en 1997. Puis en 2015 et 2016 en catégorie vétéran. Il est égalementle seul à avoir été deux fois vainqueur dans la divisionTripan. " C’est la catégorie la plus prestigieuse, la plus longue et la plus dure. On a trois seaux, où les jurys y mettent 6 à 12 paillettes par seau. Pour chacun on utilise les trois types de batées, l’instrument conique creux utilisé pour l’orpaillage. Une paillette perdue c’est trois minutes de pénalité ", détaille le champion en titre de la catégorie.
À son palmarè s s’ajoute des médailles de champions du monde au Japon et Californie entre autres et un trophée Pierre-Mendrick.
Installé dans le Gard depuis six ans
" Ce que je préfère, c’est transmettre et faire découvrir », insiste-t-il. Il a donc installé dans son jardin six bassines et aménagé son cabanon pour pouvoir accueillir les curieux. " J’ai commencé à apprendre aux gens en Nouvelle-Zélande en 2013. J’ai pu y habiter deux ans grâce à ça. Puis je suis venu ici, dans le Gard, pour trois raisons principales : l’or, la chasse et le climat », se remémore Gérard Bardel.
Pour essayer, il suffit de le contacter pour fixer un rendez-vous chez lui. " Je prépare dix pépites calibrées comme en championnat. Puis, je montre commentil faut manier la batée et laisse le public faire. Au début ils vont doucement, ils ne veulent pas les faire tomber. Et puis ils comprennent qu’il faut le faire avec un peu plus d’énergie », explique-t-il.
Pour essayer l’orpaillage en bassine
Horaires : Gérard Bardel vous accueille, chez lui, tous les jours « Même si c’est jour de chasse je privilégie mes clients », sourit-il. Pour ce faire, il suffit de l’appeler, afin de déterminer un horaire et une date. Il vous donnera rendez-vous chez lui où six bassines vous attendront pour apprendre à trouver l’or. L’orpailleur propose aussi des demi-journées à la rivière.
Tarifs : Au minimum 20€ pour les rendez-vous à domicile. Un peu plus pour la demi-journée à la rivière. Vous repartirez avec vos paillettes. Accessible aux adultes et aux enfants, d’une à 10 personnes.
Location : Gérard Bardel loue et vend des batées, des rampes de lavage et paillettes d’or du Gard, etc.
Article publié le 14 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Le "doc du vélo" sur les marchés pour réparer et conseiller
Teddy Fernandez a obtenu son diplôme de mécanicien cycle en début d’année. Depuis mars, il se déplace sur les marchés et à domicile pour réparer et conseiller ses clients. "Je propose de faire des diagnostics de vélo, la réparation. Pour ceux qui veulent acheter d’occasion, je conseille, pour la posture surtout ", indique le mécanicien.
Une reconversion professionnelle
Teddy Fernandez était triathlète. Alors qu’il prépare sa prochaine course, dans les Pyrénées, il est percuté, à vélo, par un motard. S’ensuit une longue convalescence. "Je travaillais comme responsable de restauration, c’était impossible de porter des plateaux et tout ça, donc je me suis reconverti dans ma passion du vélo ", explique-t-il. Le trentenaire passe alors son diplôme de mécanicien et lance son entreprise ambulante. "J’ai commencé à Lezan comme il y a eu une bonne réception du public, je fais Cardet puis Boisset-et-Gaujac. J’y ai rencontré la maire d’Anduze qui m’a dit qu’elle était intéressée par le service, donc j’ai eu ma place au marché d’Anduze. Puis à celui de Saint-Jean-du-Gard. Je fais aussi la maintenance au VTT Planet, un loueur de vélos électriques", précise-t-il.
Article publié le 14 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Gard : des bonnes odeurs remplissent les rues d’Anduze les jeudis matin
De 8 h à 13 h, retrouvez les produits alimentaires de saison et l’artisanat des environs.
Tous les jeudis matin, les portes des Cévennes s’ouvrent aux papilles des visiteurs le temps du marché. Habitués et touristes (re) découvrent les spécialités de saison des producteurs locaux.
Les rues d’Anduze sont prisées en été, surtout le jeudi. De 8 h à 13 h, de nombreux exposants s’installent pour proposer leurs produits du terroir. Sur le Plan de Brie, devant le Temple et la mairie, ce sont les vêtements, bijoux, objets en bois… Bref, tout le non-alimentaires.
En ce jour de vacances, le monde y est déjà bien présent à cette heure matinale. Sur la place couverte, un peu plus haut, l’alimentaire est proposé. Fruits, légumes, saucissons, poissons ou encore pains et fougasses… Tout est là pour remplir son panier.
C’est le cas pour Suzette. "Ce sont les vacances, donc je viens presque tous les jeudis prendre des légumes pour la semaine. Je viens pour avoir de la fraîcheur. On a du choix et on sait d’où arrivent les produits. Il s’agit de petits producteurs qui travaillent dur pour faire pousser leurs fruits et légumes", explique-t-elle, en choisissant sa salade verte.
Avec des couleurs belles et vives, les produits de saison mettent l’eau à la bouche. "Je viens souvent, indique Fanette, venue chercher légumes et fromages. Je viens surtout pour les aubergines et les tomates. Ça vient de producteurs proches et c’est meilleur." Dans les rues adjacentes à la place, les commerçants profitent aussi de l’affluence des touristes et habitués.
Article publié le 19 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Alès : un petit bout d’ici chez soi
Les objets dérivés à l’effigie d’une ville ou d’un monument sont appréciés des touristes.
On ramène tous un petit quelque chose de notre lieu de vacances. Une tasse, une carte postale, une spécialité culinaire… Une "bricole" qui permet de se remémorer les souvenirs de ces moments, comme une preuve de notre visite. Beaucoup de musées et de monuments ont leurs boutiques de miniatures et autres objets dérivés. Les offices de tourisme ont également leur vitrine. Mais il y a aussi les boutiques spécialisées.
Au Bertoul, par exemple, on trouve des objets alésiens comme des crayons d’assaisonnement. À CVN, tout l’habillement, ainsi que des accessoires floqués à l’effigie des Cévennes, sont proposés aux clients.
Des produits alésiens
Au Bertoul, les marques alésiennes OCNI, Calice, pour le gastronomique, et Belesa, pour des soins, sont à retrouver. Des boules de parfum en terre cuite d’Anduze sont aussi proposées. " Il y a les savons au lait de chèvre de Bethanie ", indique Yves. Le Bertoul, 193 Grand Rue, à Alès.
Pour tout ranger
Une nouveauté chez CVN Store : les sacoches pour boules de pétanque. Coussins, tabliers et autres objets avec des dessins cévenols font de beaux cadeaux. " Les t-shirts et les mugs restent les produits phares ", précise Aurélia. CVN Store, 10 rue d’Avéjan, à Alès.
Les Cévennes aussi en BD
L’histoire des mineurs par Le Faou ou Le voyage sur le chemin de Stevenson sont à retrouver. Et pour ce client présent à Alès BD, il y a aussi Zaï Zaï Zaï de Fab Caro. " Un personnage passe dans le coin à un moment de la BD. " Alès BD, 17 Rue du 19 Mars 1962, à Alès.
Étalage de cartes postales
Dans les tabac-presse de la ville, de nombreuses cartes postales avec des photos de monuments ou paysages des alentours, sont vendues. De quoi partager avec des proches en leur envoyant, ou pourquoi pas les garder pour soi.
Article publié le 21 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
Alès : chiner dans un magasin à ciel ouvert en cœur de ville
Le rendez-vous de la Saint-Barthélemy se tient ce mardi 24 août, toute la journée.
Négocier toute la journée dans les rues d’Alès avant la fin des vacances. Du boulevard Louis-Blanc à la place de l’Hôtel de ville, les vendeurs s’installeront avec leurs produits. Plus il y en aura, plus ils s’étaleront dans les rues qui relient la place.
Le nombre d’exposants présents ne peut pas être communiqué. Certains sont habitués et viennent à chaque fois. D’autres sont déjà inscrits, mais il peut y avoir des désistements ou au contraire des gens qui appellent la veille ou qui s’inscrivent le jour même. Il sera encore possible de s’inscrire pour exposer à partir de 6h ce mardi.
Port du masque obligatoire
Les commerçants sont également autorisés à sortir des étalages devant leurs boutiques. Mais pour le moment, ils sont encore dans le flou.
Cette foire se tiendra comme un marché classique. " Le port du masque sera obligatoire puisque la décision préfectorale va jusqu’au 15 septembre, et il n’y aura pas besoin de montrer son pass sanitaire comme on est sur la voie publique ", explique Romain Capelle, du service communication de la ville d’Alès. La préfecture a validé la tenue de l’événement dans ces conditions. " Elle peut encore être annulée à la dernière minute si jamais il y a des évolutions, poursuit la Ville. Pour les autres foires (de janvier et avril), tout s’était bien passé, tout le monde avait joué le jeu. "
L’alimentaire y est interdit à la vente et seules les friandises sont acceptées. " C’est principalement du vestimentaire. Citroën exposera aussi deux voitures. Il y aura des détacheurs de tapis, des moustiquaires, etc ", détaille le service communication. Les visiteurs sont attendus en nombre.
Circulation et stationnement interdits
Habitués et touristes pourront trouver leur bonheur dans les rues de la ville. Dès 6h du matin, jusqu’à 22 h, les routes seront fermées à la circulation pourles automobilistes. " Ce périmètre de fermeture concerne les rues Beauteville, d’Avéjan, Michelet, Docteur-Serres, Edgar-Quinet, Taisson, Rollin et Saint-Vincent, ainsi que le boulevard Louis-Blanc etles places de l’Hôtel de ville, Henri-Barbusse et Saint-Jean ", détaille la Ville.
Pour stationner, les parkings de l’Abbaye, par la rue de la Meunière, Maréchale, Gare routière, Gardon, place des Martyrs de la Résistance etCentr’Alès, seront accessibles aux conditions habituelles.
Article publié le 23 août 2021 dans l'édition d'alès du Midi Libre
Alès : le travail botanique récompensé
La ville d’Alès a reçu sa Fleur d’or, ce lundi, au parc du Bosquet. Il s’agit de la plus haute récompense pour le label "Villes et villages fleuris".
Après avoir visité les jardins ethnobotaniques du parc du Bosquet, le président du conseil national des "Villes et villages fleuris", Thibaut Beauté, a remis à la ville d’Alès le trophée de la Fleur d’or. Cette année, seulement quatre communes de France ont reçu cette distinction, la plus importante de ce label. Alès devient d’ailleurs la première ville du Gard à obtenir ce trophée. "C’est un gage de qualité. Avec des sondages, on s’est aperçus que le label est attractif pour les touristes qui, parfois, privilégient les villes fleuries", précise-t-il.
Cette distinction est attribuée aux communes qui rassemblent près de 200 critères sur l’amélioration du cadre de vie. "Il faut que, dans ces communes, il y ait une symbiose entre les politiques et les techniciens. Ce trophée récompense cette symbiose, les aménagements, les démarches mises en place", précise le président du conseil national des "Villes et villages fleuris".
Le maire, Max Roustan, s’était donné le défi, lors de son arrivée à la tête de la ville, de laisser de la place à la nature. "Je me suis donné un objectif : changer la couleur de la ville. Alès, c’était une ville minière, donc noire ; je voulais lui redonner des couleurs, explique-t-il. C’est une grande fierté, aujourd’hui, de recevoir cette Fleur d’or." Un pari réussi comme en attestent les quatre fleurs du label "Villes et villages fleuris" qu’elle obtient pour la quatrième année consécutive en plus de cette Fleur d’or.
Continuer à fleurir la ville
"Ce trophée, c’est une récompense mais, surtout, un encouragement pour continuer à faire fleurir la ville", annonce Thibaut Beauté. Tout ne s’arrête pas là. Des jardins méditerranéens sont en train d’être pensés et mis en place dans le parc du Bosquet, en contrebas du jardin des baies. Sur ces deux passerelles, des plantes du pourtour méditerranéen seront semées pour voir si elles s’acclimatent.
Au total, il y a 110 hectares d’espaces naturels et paysagers dans la ville d’Alès, et 5 000m² ont été fleuris en 2021. Un espace vert doit être aménagé à Tamaris. "Les habitants sont demandeurs", se félicite Max Roustan.
Article publié le 24 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre
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