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Les petits articles du mois de juin 2021

Photo du rédacteur: Signé NatachaSigné Natacha

Dernière mise à jour : 6 avr. 2024


Alès : une cagnotte pour aider les clowns hospitaliers

Les Nezdocs ont lancé une campagne de financement participatif début mai.


L’objectif est de pouvoir financer 20 interventions en Ehpad et à l’institut médico-éducatif d’Alès. "Il nous faudrait 10 000 € pour qu’on puisse intervenir deux fois par mois", explique Bertilla Amaudric, administratrice de production de la compagnie de clowns.


'"pourquoi pas nous" ?"

Depuis 2017, les clowns de la compagnie se rendent dans cinq Ehpad d’Alès et ses environs et auprès des enfants de l’IME. "On a été mis à l’arrêt pendant les confinements et, là, on a une demande énorme", poursuit l’administratrice. Les Nezdocs font partie de la fédération des clowns hospitaliers et essayent d’avoir une régularité.

"Le projet est lourd financièrement, les établissements aident et on a une subvention publique. Mais pour avoir cette régularité, on a besoin de plus. On avait entendu parle de "crowdfunding" alors on s’est dit "pourquoi pas nous" ?", indique Bertille Amaudric.


Article publié le 1er juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Alès : lancement de quatre parrainages pour des demandeurs d’emploi

Pour la treizième année consécutive, l’association Face Gard a organisé des "speeds meetings" pour quatre personnes en recherche d’emploi.


"Elles rencontrent cinq personnes actives, puis elles donnent un classement par rapport aux affinités, aux secteurs, etc. Elles seront ensuite mises en binôme pour un parrainage de quatre à six mois", explique Virginie Arbrun, chargée de mission Entreprise et Emploi à Face Gard, club d’entreprises contre l’exclusion au travail.

Les duos pourront se rencontrer deux à trois fois par mois pour faire des bilans et poursuivre la démarche de recherche d’emploi. "Ça permet aux demandeurs d’emploi de reprendre confiance en eux et d’ouvrir leurs réseaux", poursuit la chargée de mission.

"On voit bien que le travail est en mutation, que la situation est difficile, indique Délie Muller, employée à la pharmacie Praden et bénévole pour devenir marraine. On doit donner une chance au public dans le besoin."

Le public visé par cette démarche est constitué de "personnes en recherche active, issues des quartiers prioritaires et les moins de 30 ans, en priorité. Mais, surtout, des volontaires qui ont choisi d’être là", précise Virginie Arbrun.

Article publié le 02 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Le roman de Fabcaro adapté au cinéma : "Qu’un livre se transforme en film, c’est surréaliste"

Fabcaro était présent pour l’avant-première de l’adaptation de son roman "Le discours".


Le festival Itinérances avait proposé à Fabrice Caro, alias Fabcaro, de venir lors de cette 39e édition pour une carte blanche, mais aussi pour dessiner l’affiche du festival. "La thématique était le Road movie. J’y ai réfléchi et j’ai repris une idée de couverture pour ma BD Zaï Zaï Zaï Zaï ; il s’agissait d’un homme faisant du stop. Puis, j’ai fait plusieurs essais avec une idée décalée", explique Fabcaro, dessinateur et auteur.

Mercredi soir, Le Discours, une adaptation de son roman éponyme, a été projeté en avant-première dans le cadre du festival.


Une adaptation fidèle

Fabcaro n’imaginait pas que ses romans soient adaptés pour le grand écran. "C’est émouvant. Je dessine dans mon coin. Je trouve déjà magique que des pages deviennent un livre, alors qu’un livre se transforme en film, c’est surréaliste", dit-il.

Le discours, c’est l’histoire d’Adrien, à qui son beau-frère demande un discours pour le mariage de sa sœur. Adrien va y réfléchir tout au long du repas. En plus, il attend un message de sa copine pour la suite de leur relation. "Il y a deux fils rouges et Laurent Tirard, le réalisateur, est resté fidèle au roman", précise l’auteur.

Fabrice Caro est un fan de cinéma. "Des producteurs m’ont contacté pour écrire ou réaliser un film. C’est une idée qui me trotte dans la tête, mais c’est un gros chantier", explique-t-il.


Une exposition à Alès, au musée du Colombier

Le dessinateur reviendra en septembre pour une exposition de ses planches. "C’est une exposition qui est née à Montpellier et qui a bien marché. Du coup, ils ont décidé de la présenter un peu d’une manière itinérante", indique Fabrice Caro.

L’exposition, intitulée "Zaï Zaï Zaï Zaï Attitude", "n’est pas composée que de pages, il y a des objets, des planches d’autres auteurs. Ça recrée vraiment mon univers", souligne-t-il. L’occasion aussi de projeter en avant-première l’adaptation cinématographique de Zaï Zaï Zaï Zaï.

Article publié le 03 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Alès : quatre enseignants en grève à l’école primaire La Royale

Ce jeudi, quatre enseignants de l’école maternelle élémentaire Louis-Leprince-Ringuet, à Alès, étaient en grève pour soutenir un collègue qui a reçu un avis défavorable à la suite d’un entretien pour un poste d’instituteur.


Ce jeudi, quatre enseignants de l’école maternelle élémentaire Louis-Leprince-Ringuet, à Alès, étaient en grève pour soutenir un de leur collègue. Ce dernier a reçu un avis défavorable à la suite d’un entretien pour un poste d’instituteur, pour une classe de grande section de maternelle. Un dédoublement de cette classe aura lieu à la rentrée prochaine. "Ça fait 16 ans qu’il enseigne à ce niveau dans une classe parfois surchargée, et l’an prochain, il ne pourra pas prendre une demi-classe ", indique une enseignante de l’école.


Une décision injuste

Pour tous, parents comme enseignants, cette décision est injuste et impacte le fonctionnement de l’école. "Ça remet en question notre expérience. On a l’impression que, pour certains, elle n’est plus reconnue. Que 15 ans peuvent être balayés en 15 minutes ", précise cette enseignante.

Durant cette journée, les enseignants se sont réunis pour préparer un texte en vue d’une pétition. "On veut faire connaître la situation dans les autres écoles pour montrer ce qu’il se passe ici ", explique l’institutrice.


Une pétition signée par les parents

Une première pétition avait déjà circulé entre les parents des élèves. Pour le moment, ils n’ont pas eu de réponse. "Mais ils veulent continuer, pour avoir une solution. Ils réfléchissent à d’autres actions ", indique l’enseignante.

La grève n’était prévue que pour ce jeudi, mais les enseignants n’écartent pas de la reconduire et cherchent d’autres moyens d’action.

Article publié le 11 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Alès : stage de progression avec des champions de pétanque

Le camping Les Plans est devenu le camp de base pour les amateurs du jeu de boules.


Le camping des Plans, à Mialet, est devenu le camp de base d’un stage pour les joueurs de boules. Divisés en quatre groupes de neuf, les pétanqueurs ont perfectionné leur lancé entouré de quatre grands noms de la discipline, Dylan Rocher, Stéphane Robineau, Ludovic Montoro et Mickaël Bonetto.

Pendant deux jours, les participants ont, par le biais de jeux, corrigé leurs défauts. "C’est difficile de mettre en pratique ce qu’on apprend quand on a toujours fait d’une manière différente, mais ça finit par rentrer ", raconte Evelyne, pratiquante depuis de nombreuses années.

Le stage était proposé par Obut et le camping. "L’objectif est de faire progresser les participants. On fait souvent ce genre de stage à l’usine Obut, dans la Loire, mais rarement délocalisé comme ça ", explique Philippe Duchein, animateur à Obut.


Un sport convivial

Les places sont parties très rapidement. Et les participants viennent de toute la France. "Il y a quelqu’un qui vient de La Réunion, un Belge aussi. On aurait dû avoir des Hollandais, mais avec le virus, ça a été compliqué ", indique Clément Fernandez, gérant du camping. Parmi eux, Joël, venu de Haute-Saône, qui fait pour la première fois un stage de perfectionnement. "J’ai 72 ans, je fais de la pétanque depuis vingt ans et ce genre de stage m’apporte beaucoup. C’est dur de corriger ses défauts, mais c’est sympa ", précise-t-il.


Avec des champions

Les conseils ont été donnés par quatre boulistes membres de l’équipe de France. "Ce sont des pros, donc ils voient tout de suite les défauts et aident à corriger facilement ", indique Renate, joueuse d’Antibes. Les deux jours se sont terminés par un tournoi qui opposait les amateurs aux champions : "C’est cool pour eux de jouer contre nous, de voir le niveau, les tactiques des jeux ", conclut Dylan Rocher, trois fois champion du monde de pétanque.

Article publié le 11 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Des maires volontaires de l'agglomération d'Alès ont signé la convention pour le rappel à l’ordre

Près de dix maires des communes de l’agglomération alésienne ont signé, à Alès, une convention avec le Parquet de la ville et le conseil intercommunal de sécurité et de prévention (CISPD) sur la mise en œuvre du rappel à l’ordre.


Un outil supplémentaire pour prévenir de la petite délinquance. Ce dispositif va permettre de proposer des solutions pour réguler les problèmes avec un outil d’analyse, de veille et de décision.

Après des essais sur la ville d’Alès, la convention permettant aux élus locaux d’utiliser cette mesure est ouverte à l’agglomération. "Il faut renforcer la prévention des petites délinquances qui installent un sentiment d’insécurité pour les concitoyens", explique Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération.

Le rappel à l’ordre est déjà utilisé par certaines mairies pour des incivilités comme les conflits de voisinages. Et les maires présents ont félicité cette initiative. "Ça fait un lien avec le Parquet. Ça remet les maires à leurs niveaux. Ils connaissent mieux les personnes de leur commune. Ils pourront l’appliquer comme ils veulent et comme ils peuvent", précise François Schneider, procureur de la République à Alès.


Article publié le 16 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Déjà une vingtaine de mineurs ont été vaccinés au centre d’Alès

Munis d’une autorisation parentale signée, les 12-17 ans peuvent recevoir leur vaccin.


Nouvelle étape dans la campagne de vaccination contre le Covid-19. À Alès, depuis lundi, le centre de vaccination a déjà administré une dose à une vingtaine de mineurs. "On est revenu à mille vaccinations par jour. On avait eu une baisse des doses, mais avec l’ouverture aux mineurs, on est revenu à ce qu’on faisait avant. Mais on pourrait monter à mille cent, mille deux cents par jour ", explique Thierry Cubedo, responsable santé de l’agglomération.

La prise en charge des mineurs implique une nouvelle rigueur sur le consentement, tant des parents que celui des enfants. "Le mineur a une conversation avec un médecin sur place, pour confirmer qu’il a une décision éclairée sur le vaccin. Et on en profite pour lui parler un peu plus de santé globale ", indique le responsable santé.


Autorisation parentale

"Comme tout le monde, il prend rendez-vous sur Doctolib à son nom. Les deux parents doivent signer une autorisation. S’il n’y a qu’un seul qui l’accompagne, il atteste que l’autre est d’accord. Il faut une pièce d’identité des parents, une copie si l’enfant vient seul. Pour les 12-15 ans, il faut donner le numéro de sécurité sociale sur lequel il est rattaché ; à partir de 16 ans c’est son propre numéro ", précise Thierry Cubedo. Le travail administratif est donc un peu plus important que pour les majeurs, mais nécessaire pour répondre à la transparence attendue du public concerné.


Article publié le 17 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

 

Alès : premier vol pour les lauréats du brevet d’initiation aéronautique

En partenariat avec l’armée de l’air, la Cordées de la réussite et l’aéroclub d’Alès, les élèves, diplômé du BIA, ont pu piloter pendant une heure chacun.


Dix-huit élèves de seconde du lycée Jean-Baptiste-Dumas, à Alès, ont fini leur année de formation pour le pilotage d’un avion. "Ça fait sept, huit ans que l’on propose cette formation aux élèves de seconde. Ils ont 1 h 30 de cours par semaine sur toute l’année scolaire. Cette année c’était particulier, on les voyait une fois toutes les deux semaines, donc il y avait beaucoup plus de travail personnel ", explique Philippe Gilabert, professeur de science de l’ingénierie au lycée JBD.

Cette remise de diplôme et ce premier vol d’initiation, sont "une récompense de l’année ", indique le professeur. "C’est une belle expérience. On a travaillé une année pour ça. Ça se conclut très bien ", affirme Mathéo Cunchon, élève lauréat.

Sur les 20 élèves présentés à l’examen final, 19 ont réussi, dont cinq avec une mention très bien. "On est très contents. C’est un examen de 100 questions qui traite cinq domaines différents : météo ; principes du vol ; étude des aéronefs ; navigation et histoire. Il faut répondre juste à moins 50 questions pour valider le brevet ", précise Philippe Gilabert.


Transmettre une passion

Passionné d’aviation, Philippe Gilabert n’a pas hésité quand on lui a proposé de former les jeunes au BIA, avec deux autres collègues. "Chaque année on a entre 20 et 30 élèves. Et les voir réussir, c’est satisfaisant. C’est ouvert à tous, il faut être motivé pour y arriver et on voit que les élèves le sont parce qu’ils valident le diplôme", constate le professeur.

"Je ne connais pas cet univers. Grâce à la théorie on a appris plein de choses. Avec le Covid on a eu plus de devoirs à la maison. C’est une belle expérience ", raconte Ambre Taulelle-Blanc, seule fille ayant réussi l’examen cette année au JBD.

D’autres connaissaient un peu le milieu. "J’hésitais entre l’automobile et l’aviation. J’avais fait un stage en automobile en troisième, donc je voulais tester l’aviation ", indique Antonin Perron, élève lauréat. Pour certains, cette formation était une évidence. "Je veux être pilote ", explique Liam Ailem, le prochain à prendre les commandes de l’avion pour le vol d’initiation.


Article publié le 19 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre


 

Alès : "La saison démarre bien, on est heureux de retrouver la clientèle"

Après plusieurs mois à vitesse réduite, l’hôtel Durand - Le Patio "reprend le rythme". Les réservations ont repris et sont au même niveau qu’avant la crise. Un bonheur pour les gérants.


Depuis le déconfinement de mai "les réservations sont reparties ", explique Nathalie Garcia, gérante de l’hôtel Durand, à Alès. Ce sont les habitués qui ont beaucoup réservé. "Le festival des Fous chantants aura lieu en novembre. Et déjà on est complet sur cette période ", précise François Garcia, lui aussi gérant de l’établissement.

Une reprise d’activité qui fait du bien aux deux propriétaires de l’hôtel. Et même s’ils ne se sont pas arrêtés, "le Covid a fait du mal en 2020, mais 2021 repart super-bien", poursuit François Garcia.


Quelques changements

Le couple avait entrepris des travaux « qui ont fini en septembre 2019 pour la toiture. On en a profité, après, pour repeindre, mettre à neuf l’hôtel », explique le responsable.

" On avait déjà l’habitude de nettoyer les poignées de portes, la rambarde des escaliers etc. Là, on le fait plus souvent. On a ajouté le gel hydroalcoolique et le masque est obligatoire à l’accueil ", précise Nathalie Garcia.

Sans les aides perçus par l’État, le couple aurait pu s’en sortir : " On aurait pioché dans les réserves, diminué les salaires. On s’en serait sorti, mais les aides ont vraiment fait du bien. "


Prochaines aventures

En 2022, François Garcia prendra sa retraite. " On vend l’hôtel. Et on aimerait vraiment

que ce soit des Alésiens qui le reprennent ", indique la gérante. Depuis cinq ans, le couple a l’esprit familial de ce petit établissement et espère que cet esprit se pérennisera. " Je vais reprendre des activités, faire ce que je n’avais plus le temps de faire ", prévoit François Garcia. Quant à Nathalie, elle va chercher à continuer dans un autre endroit.

Article publié le 28 juin 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre

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