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Petit nouveau dans la grande famille des disciplines olympiques. Le skateboard a fait son apparition lors des Jeux de la Jeunesse en 2014. Cet été il revient comme sport additionnel, après un premier passage réussi lors des JO de Tokyo en 2021.
Parler le langage du skate
Tout d’abord, le skate nous vient des US, plus précisément de Californie. Les surfeurs cherchaient une activité à faire quand les vagues n’étaient pas au rendez-vous dans les années 50.
Il existe deux compétitions en skateboard. Mais dans les deux cas les athlètes doivent réaliser des figures en respectant des critères comme la difficulté, la vitesse, le style ou l'exécution. Aux JO à Paris nous verrons les deux compétitions suivantes :
Park
Street
Pour la première, les athlètes se retrouvent sur un parcours qui rappelle un bowl (module en cuvette arrondie). Sur ce parcours, différents obstacles permettent la prise de vitesse et d'élan afin d'exécuter des figures dans les airs. En park, il y a deux phases. Un tour préliminaire où chaque skateur a trois essais, dits "runs", de 45 secondes. Le meilleur est pris en compte et détermine un classement qualificatif pour la seconde phase. Cette phase est la phase finale. Comme au tour préliminaire les athlètes ont trois essais de 45 minutes qui établit un nouveau classement définitif. En cas d'égalité, on regarde le deuxième meilleur run pour départager les concurrents.
La seconde compétition a des caractéristiques semblables à un environnement urbain (escaliers, rails, etc.). Pareil que pour la première compétition de phase : un tour préliminaire et une phase finale. Cependant, deux runs de 45 secondes sont réalisées pour chaque athlète et la note la plus élevée est conservée. La phase finale elle, va s'appeler "best trick". C'est-à-dire que chacun aura cinq tentatives pour réaliser la meilleure figure. Les deux notes les plus élevées de ces figures sont additionnées à celle de la meilleur de la phase précédente. Ce qui nous donne un nouveau score total et donc un nouveau classement.
Lors de la première édition aux Jeux olympiques, ce sont la japonaise Sakura Yosozumi et l'Australien Keegan Palmer qui ont remporté la victoire lors de la compétition park. Pour le street, ce sont Momiji Nishiya et Yotu Horigome, tous deux représentants du Japon qui remportent l'or olympique. Durant cette olympiade, quelques athlètes n'étaient encore pas majeurs. Le pari de modernisation des épreuves olympiques a donc été un franc succès.
Les qualifications
Pour sa deuxième participation, huit places ont été ajoutées au quota. Ainsi 88 athlètes sont attendus pour le skateboard, soit 22 athlètes hommes/femmes par épreuves. Comme pour le pentathlon, la France a un quota de quatre (une femme un homme pour chaque épreuve). Ensuite quatre places sont réservées pour l'universalité et qui sera donc attribuée par la commission tripartite du comité international olympique. Le reste des places est à acquérir lors des différentes compétitions avec un maximum de 12 athlètes par comité national Olympique.
Côté calendrier, les athlètes doivent apparaître d'ici le 24 juin prochain dans le classement olympique mondial de skateboard. Pour marquer des points et figurer ainsi dans ce classement cinq compétitions s'offrent à eux : les championnats du monde, les séries d'épreuves de qualification, le professionnel, et les événements dit 5 et 3 étoiles. Les séries d'épreuves de qualification, ont été mises en place par le CIO dans le cadre de l'agenda olympique 2020 + 5. Ce sont trois épreuves sous forme de festivals qui rassemblent quatre disciplines olympiques : BMX, Breaking, skate et escalade. Entre mars et juin 2024, les festivals se tiendront en centre-ville pendant quatre jours.
Demandez le programme
Les épreuves prendront possession de la place de la Concorde les 27 et 28 juillet pour les épreuves street et les 6 et 7 août pour les épreuves park.
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