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Comme le Breaking ou le skate, l’escalade a fait ses débuts olympiens lors de la dernière édition à Tokyo en 2021. Il revient cette année à Paris avec une nouvelle formule. Au total quatre compétitions : le bloc et la vitesse hommes et femmes. Depuis plusieurs années, l’escalade se démocratise comme discipline sportive. La Fédération Française de montagne et d’escalade (FFME) compte, en 2024, 116 860 licenciés. Autre chiffre : 39% des pratiquants dans le monde ont moins de 18 ans selon le site Paris 2024.
L’épreuve du bloc/difficulté
Contrairement à Tokyo 2021, les athlètes pourront se spécialiser entre deux disciplines : Bloc/difficulté ou la vitesse. Pour la première combine le bloc de 4,5m de hauteur à grimper dans un temps contraint et avec le moins de tentatives possibles et la difficulté qui consiste à grimper un mur de 15m, en six minutes, et sans connaître la voie en avance. Le tout devient une épreuve où l’addition des points des deux spécialités crée un classement. Les athlètes devront alors trouver le meilleur trajet pour aller le plus haut en marquant le plus de points possible avec des pénalités à chaque essai incorrect. Les épreuves auront lieu du 5 au 10 août en Seine Saint-Denis au complexe sportif du Bourget.
La vitesse
Pour la vitesse, épreuve plus implosive, le complexe du Bourget sera aussi le terrain de jeu des escaladeurs olympiens avec des épreuves du 5 au 8 août. Les hommes qualifiés pour la compétition tenteront de battre le record du français Bassa Mawem établit à 5,45s. Pour les femmes il faudra faire tomber celui de la polonaise Aleksandra Miroslaw à 6,97s. Pour cette spécialité, le but est d’arriver le plus rapidement possible en haut d’un mur de 15m incliné à 5%. Le premier tour permet définit un classement qui permettra de créer les duels. Lors de ces duels les athlètes s’affronteront en éliminations directes jusqu’à la finale.
Obtenir le billet pour les JO 2024
C’est 28 athlètes pour la vitesse et 40 pour le combiné bloc/difficulté qui pourront valider leur billet pour Paris. Pour ce faire ils ont eu une première possibilité en août 2023 lors des Championnats du monde à Bern, en Suisse où les deux premiers hommes et les deux premières femmes en vitesse se sont directement qualifiés. Et trois femmes et trois hommes sont qualifiés pour le combiné bloc/difficulté. Sont donc déjà qualifiés en combiné : Jakob Schubert (Autriche), Colin Duffy (États-Unis), Tomoa Narasaki (Japon) pour les hommes et Janja Garnbret (Slovénie), Jessica Pilz (Autriche), Ai Mori (Japon) pour les femmes. En vitesse : la championne Desak Made Rita Kusuma Dewi (Indonésie) et sa vice-championne Emma Hunt (États-Unis) pour les femmes. Du coté masculin, c’est le champion Matteo Zurloni (Italie) et le vice champion Long Jinbao (Chine) qui valident leurs billets.
Autres possibilités pour se qualifier comme l’explique la FFME :
Lors de tournois de qualification continentaux qui se tiendront entre septembre et décembre 2023 : une place par genre et par discipline par continent,
Et lors des « Olympic qualifier series » organisés de mars à juin 2024 afin d’attribuer les dernières places restantes : cinq en vitesse, dix en bloc/difficulté.
Coté français déjà deux représentants : Oriane Bertone en combiné et Bassa Mawem en vitesse.
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