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Bienvenue à bord du trajet numéro 3 de l'année 2024. Je suis Natacha, votre cheffe de bord pour cette destination. Aujourd’hui 85km au compteur direction la petite Venise du Languedoc ! Je vous souhaite un excellent voyage en ma compagnie !
Le 7 janvier 2024, Nîmes - Sète
Aujourd’hui, nous partons à Sète à trois : le pilote, mon appareil photo et moi. Oui je sais la vanne n’est pas forcément la meilleure. Enfin bref, c’est parti pour un peu plus d’une heure de route avant d’arriver au bord de la mer. Départ 9h dans la joie et la bonne humeur.
Des flamants rose
Quelle fut notre joie en voyant aux alentours de Palavas, des taches roses dans l’étang d’Or. Obligés de s’arrêter pour ces oiseaux emblématiques du coin. Par chance, un point de vue était accessible sur le bas coté de la route. Et là le vent nous a vite fait comprendre que nous n’étions pas très loin de la mer et qu’il allait faire bien froid aujourd’hui. Mais qu’importe une grosse veste, et un bonnet feront l’affaire. Bref, là n’est pas la question. Nous avons profité pour prendre quelque clichés de ces bêtes sur une patte bien plus occupés à manger qu’à prendre la pose pour nos photos. Nous avons ensuite continué notre route et nous avons repéré un panneau qui indiquer une cathédrale à visiter. Un stop à faire sur notre chemin du retour !
Sète, ça grimpe
Une fois arrivé à Sète, nous nous sommes garés vers le musée de la Mer que nous avions repéré et que nous voulions visiter. Déception, « Le musée est exceptionnellement fermé samedi 6 et dimanche 7 » Génial… Bref nous ne nous avouons pas vaincus c’est parti pour crapahuter dans la ville. Nous avons longé un bout de la corniche direction le théâtre de la mer puis du port vers le centre-ville.
Le vent soufflait vraiment fort à en avoir mal aux oreilles. Une fois de plus le bonnet était bien utile. Sur le port nous avons vu des bateaux, sur des bateaux. Oui oui vous avez bien lu. Mais nous avons aussi pu observer des bateaux typiques du coin : les joutes. Trois joutes rouges au pied de la statue Aurélien Evengelisti avant de prendre le pont de la civette pour rejoindre les Halles. Une petite pause en intérieur qui nous a fait du bien loin du vent soufflant fort aux oreilles.
Nous avons ensuite mangé dans un chouette café/brasserie/tabac qui servait des tartines excellentes. C’est à ce moment là que mon pilote m’a indiqué que le belvédère du Mont Saint-Clair - notre prochaine étape - on allait le monter à pied ! Autant dire que je n’étais pas forcément prête à ce petit exercice physique. Qu’importe, nous avons mangé puis commencé la montée. Nous avons fait un tour dans le petit parc Simone Veil. A la sortie du parc, nous avons découvert le graph d’un artiste réunionnais (je vous en parlerais certainement dans une rétrospective).
Et c’est un peu plus loin que les galères ont commencé. Enfin pour moi surtout. Disons que les montées à pied et moi on n’est pas copines et en plus là ça montait beaucoup. Des escaliers ont pris place et là mes jambes ont moins aimé. Mais la vue en haut du Mont Saint-Clair en vaut la peine. De là-haut, nous avons vue sur toute la ville de Sète et la mer Méditerranée. Malgré le vent glacial, nous nous sommes assis un instant pour profiter de la beauté du paysage. A 183 mètres d’altitude, sur le Mont Saint-Clair, se trouve la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette. Un lieu où tous les murs et plafonds on été peints par le peintre biterrois Jacques Bringuier en 1952. C’est très impressionnant et peu commun.
Qui dit montée dit descente tranquille et plus facile pour rejoindre la voiture là où nous l’avions laissée proche du cimetière marin. Direction maintenant la plage de Frontignan.
Un tour à la plage
Sur le chemin jusqu’à la plage, nous croisons encore la route de quelques flamants roses, cette fois-ci regroupés bien serrés. La plage de Frontignan est déserte et reposante. Un grand bol d’air marin agréable mais froid. Ce que l’on se dit en sortant du parking c’est « en été, même pas on entre sur ce parking avec tout le peuple ». On profite donc du calme d’un dimanche de janvier.
Dernier arrêt la presqu’île de Pilou. On gare la voiture sur le parking devant la passerelle qui ferme à 17h. Il est 15h nous avons largement le temps. Il y a environ 15 minutes de marche entre la passerelle et la cathédrale. Une cathédrale de style roman qui remonte du VIe au XVIe siècle. Bâtie ici, sur un petit bout de terre, cette cathédrale m’a impressionnée par sa grandeur et son austérité. Pas d’autel majestueux, de grandes rosaces ou d’orge somptueux, mais une architecture imposante, calme et des gisants . Après un tour autour de la cathédrale, la rencontre avec des paons, nous avons fait le chemin inverse du matin pour se rentrer. Sur la route on n’oublie pas de dire au revoir à la mer et aux flamants roses qui eux aussi luttent contre le vent.
Cher voyageur, notre trajet numéro 3 touche à sa fin. J'espère que vous avez effectué un agréable voyage dans le passé en notre compagnie. Avant de quitter la page, n'oubliez pas de commenter, liker ou partager ou faire un tour sur le site. Je vous souhaite une agréable journée et à bientôt pour une prochaine destination.
Récap et infos pratiques
⛪ Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette / Cathédrale Maguelone
💖 Le panoramique du Mont Saint-Clair (pas la montée)
💰 40€ pour deux (⚠️sans compter l'essence)
🚗 Environ 85km soit environ 1h en voiture
Les photos sont disponibles sur le compte Instagram
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