Brocantes gardoises : l’insolite se cache à Barjac

À Barjac, des petites merveilles dans une caverne d’Ali Baba à ciel ouvert, qui se termine aujourd’hui.

Sous un grand soleil et des températures avoisinant les 40 degrés, la foire de Barjac permet de trouver des pièces rares. Elles le sont par leurs histoires, par leurs beautés ou encore par leurs originalités. Parmi les meubles, livres, cartes postales et autres objets divers et variés se cachent des pépites. Au fond du stand de Jean-Charles, au milieu d’un tas d’objets tous plus intrigants les uns que les autres, se tient, dans un coin, une poupée de chiffon. Le personnage reproduit n’est autre que le fameux Popeye, star d’un comic strip des années 20. Daté de la même période, le jouet est en parfait état, même la pipe en bois est là. "On le vend à 180 €. La production de ces jouets là, on compte ça à une centaine d’unités", explique le brocanteur. 

Il faut parfois bien chercher pour trouver la pièce exceptionnelle

Tant de reliques, de pièces rares, que les exposants eux-mêmes sont parfois perdus quand on leur demande un objet remarquable. Certains ne passent pas inaperçus. Des objets aux dimensions imposantes : une balance de grossiste des années 50, une cloche d’église, un monte-charge de cave viticole chez Louis. Juste à côté, ambiance américaine chez Émilie avec un impressionnant projecteur de la Century Fox récupéré chez une ancienne actrice et rénové. Il faut parfois bien chercher, ouvrir grand les yeux, déambuler de stands en stands, passer être passer devant pour pouvoir trouver la pièce exceptionnelle. Finalement, c’est aussi ça la brocante : tourner, déambuler, fouiller, avoir un coup de cœur, négocier le prix avant de ramener fièrement chez soi l’objet tant convoité.

Article publié le 15 août 2021 dans l'édition d'Alès du Midi Libre co-écrit avec Amélie Rigo

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