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Lors de ma formation initiale en journalisme, chaque année était validée par un stage dont la durée évoluait au fil des trois ans. La première année, nous devions effectuer un stage de deux mois minimum. Dès le début de l’année scolaire, j’ai envoyé des demandes de stages dans différentes rédactions. L’Est Républicain a pris contact avec moi pour m’accorder un stage, huit semaines. Après l’accord du rédacteur en chef du journal, ils m’ont proposé en définitive d’effectuer mon stage dans l’agence de Vesoul pour l’édition de la Haute-Saône.
J’ai commencé le 15 avril 2019 à la rédaction vésulienne. Durant mon stage, chaque journée se déroule souvent de la même manière : début 9h avec la lecture du journal du jour. Aux alentours de 9h30, la réunion de rédaction : c’est le moment de répartir les sujets de la journée afin de réaliser le budget pour la parution du lendemain. Les temps forts, les têtes de pages et les parutions du web sont également définis lors de cette réunion. La permanence et les faits divers sont confiés à un journaliste désigné. À l’issue, chacun rejoint à son bureau pour remplir son sujet : prise de contact, recherche d’informations, rendez-vous physique ou par téléphone. Ce travail préparatoire est nécessaire avant de rédiger son article. La rédaction utilise Méthode (logiciel pour la réalisation pour la parution du journal). Deux options s’ouvrent : pour un article de la parution du lendemain, un carton est déjà préparé dans le chemin de fer. Pour une parution plus tard, il faut créer le carton. Une fois le texte et la photographie livrés, les secrétaires de rédaction relisent et modifient si besoin.
De mon premier à mon dernier jour, j’avais un article à produire pour le lendemain ou les jours qui venait. Je ne travaillais pas les week-end et jours fériés. J’ai aussi accompagné les journalistes sur des sujets pour observer leurs techniques. Sur la plupart des articles j’étais accompagné du photographe pigiste de l’agence. S’il était absent ou qu’il était sur un autre sujet, des appareils photos étaient à dispositions pour que nous puissions faire nous même les prises de vues.
J’ai travaillé sur beaucoup de sujets variés :
Cette première immersion dans le monde du travail au sein d’une rédaction m’a permis de découvrir plusieurs facettes du métier de journaliste en presse écrite, comme la décision des sujets, le reportage, la photographie, etc. Ce stage m’a aidé à me rendre compte de la réalité et des difficultés de ce métier. Dans le cadre de mes études, ce stage m’a permis de m’améliorer dans l’écriture journalistique. Que ce soit dans des formats courts ou des formats plus longs. Mes principales difficultés ont été :
Dans l’écriture : le titre. Ils étaient trop courts et ne donnaient pas forcément l’information principale du texte. Ils n’étaient pas attractifs.
Les photographies : les protagonistes étaient trop statiques. Le photographe m’a montré que je devais utiliser l'environnement du lieu pour que la photographie soit plus dynamique.
Je vous laisse avec les articles que j’ai produit avec une mise en page différente de celle du magazine papier.