top of page

Mon deuxième stage en PQR

Pour ma dernière année, je devais valider un stage de quatre mois en entreprise. J’ai ouvert mon champ de recherche sur Strasbourg, Besançon, Belfort et Alès, les villes où j’ai des attaches. Dès le mois de novembre, j’ai envoyé de nombreuses candidatures. Les premières réponses sont le plus souvent négatives à la vue de la situation sanitaire. En décembre, j’ai relancé les agences où je n’avais pas obtenu de

réponse. J’ai été contacté par le Midi Libre pour un entretien en visioconférence. Une fois cet entretien passé, j’ai reçu un mail pour valider les dates.


Missions et activités confiées :

  • La prise de rendez-vous et déplacements sur le terrain pour couvrir les

    sujets

    d’actualité de la ville d’Alès,

  • Rédaction d’articles pour l’édition print et web de la locale d’Alès,

  • Participation au processus,

  • Écriture rapide et efficace print et web. Recherche d’angles originaux et

    pertinents.



Dates et conditions du stage :

Après huit semaines de stage, j’ai terminé ma première partie le 25 juin 2021. Je suis revenue une semaine plus tard le 2 juillet 2021 (le premier étant un jour de repos). J’ai terminé le 26 août 2021, après huit autres semaines. La deuxième partie de stage été rémunérée. Ce qui a permis a la première de l’être aussi. J’ai eu le droit au remboursement des frais kilométriques et au paiement de mes photos. J’avais des jours de repos en semaine, car je ne pouvais pas travailler cinq jours de suite.


Journée type

Les journées débutent avec la réunion de rédaction aux alentours de 9h30, c’est le moment pour décider des sujets que l’on va mettre dans l’édition du lendemain. Certains sujets sont déjà prêts et d’autres dépendent du calendrier du jour. On fait aussi un point sur ce calendrier pour savoir qui va à quel rendez-vous. Puis vient le moment de parler des sujets en cours de recherche ou d’écriture, c’est-à-dire savoir quel journaliste travaille sur quel sujet qui pourrait passer dans les prochains jours. C’est donc à ce moment-là de la journée que je reçois le sujet que je dois traiter soit pour l’édition en préparation soit pour les jours suivants. Une fois la réunion de rédaction terminée, chacun va à son poste pour préparer ses papiers : appels téléphoniques, recherches internet, mail… Avant d’écrire un sujet, il est nécessaire de trouver les bons interlocuteurs pour que les propos du papier aient de la valeur. Pour les rendez-vous fixés à l’agenda, il faut parfois confirmer sa présence ou s’y rendre directement. Ensuite arrive l’étape de l’écriture. Le journal Midi Libre utilise le logiciel Milenium design pour construire ses journaux. Toutes les éditions ont leurs onglets et chacun peut regarder ce qu’il prépare. Personnellement, j’utilise principalement deux

onglets, celui de l’édition et des éditions futures pour le secteur, et celui des “Avances”. Dans le premier, les pages sont déjà maquettées, prêtes à être remplies. Dans les “Avances” on va créer ses propres maquettes pour les textes qui peuvent paraître plus tard.


Apprentissages et bilan

J’ai eu parfois des problèmes sur mes titres, intertitres et légendes, qui étaient

alors modifiés lors de la relecture par le chef ou l’adjoint. Mes titres donnaient

l’information principale du sujet, mais de manière abrupte. Il fallait que je donne envie au lecteur de lire le papier. Parfois, il ne donnait pas forcément l’information principale et était difficile à comprendre. Petite astuce : écrire mon titre brut, séparer les différents groupes de mots et trouver leurs synonymes. Avec la liste de synonymes, il suffit de sélectionner et de reformer le titre en donnant envie. Idem pour les intertitres, au début du stage j’en mettais, mais ils ne donnaient pas d’information sur la partie qui venait. Il faut aussi faire attention où ils sont placés dans le corps du texte. Les légendes aussi doivent donner une information qui n’est pas dans le texte. Elles doivent être différentes du titre et des intertitres puisque ce sont ces parties de l’article qui sont lues en premier par un lecteur. J’ai aussi fait un gros travail sur mon orthographe. J’écrivais mes textes assez rapidement après un reportage, mais je passais plus de temps à relire, occuper mon esprit à un autre sujet puis revenir avec un œil nouveau sur le texte, ce qui me permettait de voir des fautes, mais aussi de rendre plus claires certaines phrases. Je vérifiais trois fois mes papiers avant de les faire relire par un supérieur.

Avec ce stage, j’ai vraiment amélioré mon écriture journalistique, en faisant des phrases plus courtes et plus claires et en m’appliquant sur l’orthographe et mes titres pour donner les bonnes informations et ne pas les répéter. J’ai aussi travaillé la prise d’images. Au début du stage, je prenais mes sujets de dos et de trop loin. Au fil des semaines, je me rapprochais et faisais en sorte qu’il y ait des visages. J’ai également profité de ce long stage pour découvrir comment fonctionne un journal en période électorale. Même si je n’ai pas participé aux soirées d’élection, j’ai vu le travail réalisé en amont. Les sujets non traités, par la ligne éditoriale, pour le temps de parole… Il y a eu aussi un fait divers important aux Plantiers qui m’a permis de voir comment se passe un moment de crise comme celui-là.


J’ai beaucoup apprécié ce stage. Personnellement, j’ai vu une évolution dans mon travail et dans ma manière d’être. Quand j’ai commencé en mai, j’étais plutôt timide et en retrait. J’ai aimé travailler avec l’équipe rédactionnelle qui m’a tout de suite fait confiance en m’envoyant sur le terrain et publiant mon sujet dès le premier jour. Ils m’ont par la suite confié des sujets plus importants comme la visite de la préfète du Gard dans un village. J’ai pu travailler aussi des sujets qui m’intéressaient particulièrement et que j’ai proposé, comme celui de la reprise des clubs et des associations sportives. La deuxième période était plus agréable. J’avais mes marques sur le terrain et dans l’agence. J’ai également pu enrichir ma culture personnelle grâce aux reportages réalisés. Ce stage m’a aussi permis de confirmer mon choix de me réorienter en communication sportive. J’avais plus de plaisir à écrire des papiers sportifs plutôt que sur la politique, par exemple. Même si la formation dans laquelle je me lance demandera aussi que je passe par-dessus ma timidité, je pense que je domine de mieux en mieux.


Sujets et Top 5

Je vous laisse la liste de tous les sujets que j’ai traité lors de mon stage :


5. Musée du désert

Parmi tous les musées que j’ai visités, c’est celui que j’ai préféré, pour l’histoire et ses objets exposés. L’histoire des Cévennes est liée au protestantisme français, une grande partie de sa population est protestante. Ce musée retrace l’histoire de cette religion et son impact dans la région, mais surtout la période du Désert (la religion était interdite et les protestants la pratiquaient dans la clandestinité). Pour ce musée, j’ai suivi une visite guidée. En début de visite, j’ai demandé l’autorisation pour les photos et pris des notes tout au long de la visite. Au même moment s’ouvrait une exposition de caricatures au Temple du village. J’ai donc fait une page complète sur la localité de Mialet. La page était donc composée d’une tête sur six colonnes puis d’un carton « L’actu en Image » et de deux colonnes pour donner les activités du musée durant l’été.


4. Reprise des activités dans les clubs et les associations sportives

L’actualité de cette année a été impactée par la Covid-19. Dans les différentes étapes du second confinement se trouvait la reprise, pour les mineurs, du sport en club ou en association, avec des règles propres en fonction des disciplines. C’est pour cela que j’ai proposé au chef d’agence de faire un sujet avec plusieurs intervenants. Après le sujet validé j’ai choisi un sport se pratiquant en extérieur, un en intérieur et le dernier en sport de combat, pour pouvoir avoir le plus de spécificités possibles. J’ai contacté un club de judo qui m’a répondu par téléphone. Ensuite, j’ai eu rendez-vous dans un club de tennis et dans une association d’escrime. Chacun m’a expliqué les conditions de la reprise, etc. J’ai profité d’être sur le terrain pour faire des photos du tennis et de l’escrime. J’ai beaucoup aimé faire ce sujet parce que, premièrement, je l’avais proposé, et deuxièmement parce qu’il touche un domaine qui me plaît, le sport. Ce papier m’a permis de voir comment faire quand on a plusieurs sources sur des points qui se ressemblent et sur d’autres qui sont totalement à l’opposé.


3. Triathlon du Gardon

C’est une compétition annuelle qui a lieu au début de l’été. Cette 10e édition était particulière puisque cela faisait deux ans qu’elle était annulée (une première fois pour cause de canicule et l’an dernier pour cause de Covid). J’ai assisté au premier départ de course, et j’y suis restée jusqu’au deuxième. J’ai interviewé le président du club organisateur qui m’a expliqué l’organisation et les animations de la matinée. Puis, je suis rentrée à l’agence pour commencer l’écriture. J’y suis retournée vers 12 h pour les podiums. J’ai pris en photo chaque podium et à l’issue de la remise des prix je suis allée consulter les podiums de chaque catégorie pour avoir la bonne orthographe des noms. L’angle était surtout l’ambiance. Malgré la pluie, c’était une expérience forte pour moi qui apprécie le sport. Il faut être un peu partout pour les photos, prendre des angles différents, et être attentif pour se tenir informé du classement provisoire.


2. Le Train à Vapeur des Cévennes

Un incontournable du tourisme gardois et cévenol. J’ai fait un aller retour à bord du train à vapeur, entre Anduze et Saint-Jean-du-Gard. À l’aller, dans la locomotive avec les mécaniciens j’ai pu ainsi voir comment fonctionne le train. En attendant en gare de Saint-Jean-du-Gard, j’ai interrogé des voyageurs sur leur avis, si c’était la première fois qu’ils faisaient cette promenade, etc. Au retour je me suis installée avec eux dans le dernier wagon pour poser des questions et prendre des photos. C’était un sujet sympa à faire. J’ai eu l’impression d’être remontée dans le temps. De cette journée, j’en ai produit une page complète avec plusieurs photos. Même si pour moi elles se ressemblaient toutes, on a réussi à en sélectionner six pour les mettre dans la page et en Une. Cette page a été reprise quelques jours plus tard dans l’édition de Nîmes.


1. Le Grand prix de Branoux en cyclisme

Le 13 mai, le vélo club cévenol, pour son centenaire, a relancé le Grand prix de Branoux. Mon collègue, Stéphane Barbier, était en charge du suivi de la course et du compte rendu. Il m’a proposé de venir avec lui pour le seconder. J’ai ainsi interrogé les spectateurs sur les routes tandis qu’il prenait les photos. Sans le savoir, j’ai interviewé la famille du futur vainqueur. Après le premier passage des coureurs, nous les avons suivi en voiture pour être sur la ligne d’arrivée au moment venu. C’était une expérience fabuleuse de suivre une course de vélo, d’être derrière les compétiteurs en voiture, de rencontrer les passionnés sur les bords de routes. C’est Stéphane Barbier qui fait le bilan de la course et de l’ambiance en introduisant les citations que j’avais relevées.


Je vous laisse avec les articles que j’ai produit avec une mise en page différente de celle du magazine papier.




Découvrez mon travail

  • Instagram
  • Facebook
  • LinkedIn

© 2024 par Signé Natacha. Créé avec Wix.com

<img src="https://tracker.metricool.com/c3po.jpg?hash=70ff5ca5da9b8d08c4723a55c9227b61"/>

bottom of page